Balade à travers l’histoire d’Aunay-sous-Auneau

Depuis début mai, nous accueillons Marine et Alex en stage à l’Office de Tourisme. Marine est originaire du village d’Aunay-sous-Auneau et vous y emmène en balade :

Marine : Ce petit village dont je suis native regorge d’histoires. Pour faire cet article j’ai dû faire appel à ma grand-mère qui m’a appris beaucoup de choses grâce aux nombreux bulletins municipaux qu’elle m’a gardés précieusement. Laissez vous guider ….

Aunay-sous-Auneau est situé dans le département de l’Eure-et-Loir, non loin de la commune d’Auneau, à 25km de Rambouillet et à 30km de Chartres C’est une commune agréable où nous pouvons nous balader dans les bois à la recherche de fraîcheur et de calme. Vous pouvez y trouver des lieux historiques et des souvenirs de personnages célèbres.

Crédit photo : geoportail.gouv.fr

Afin de vous faire découvrir la commune d’Aunay-sous-Auneau ainsi que son histoire, nous vous emmenons à travers une balade située entre forêt et village.

Nous allons commencer celle-ci par le « Lavoir de la Bassine  » (N°1 sur la carte ci-dessous), situé au cœur du village à l’intersection de la rue de l’Église et de la Bassine. Il est alimenté par l’eau de source «Fontaine de la Bassine», qui va se jeter dans l’Aunay quelques mètres plus loin. Le nom bassine ou bassinas viendrait des « boutons d’or » qui avant, fleurissaient nombreux dans ce lieu. On peut constater que la toiture permet de récupérer dans le bassin central l’eau de pluie qui était précieuse.

Crédit photo : L’équipe de l’Office de Tourisme des Portes Euréliennes

Rencontre avec un homme important « François-André Isambert » (N°2 sur la carte ci-dessous) qui est né le 30 Novembre 1792 à Aunay-sous-Auneau. Issu d’une famille de cultivateurs, il fait ses études au collège de Chartres puis au Lycée Impérial. Il a été l’un des fondateurs de la Société pour l’Abolition de l’Esclavage.

En 1849, l’abolition de l’esclavage dans les colonies fût proclamée par les représentants de la République. François-André Isambert était très engagé dans ce mouvement.

Il trouve la mort le 13 avril 1857 à Paris auprès de sa famille. Sa mort causa une lourde émotion dans les Colonies, ce qui poussa ces peuples libérés à témoigner de leur respect en frappant une médaille en l’honneur de ce fervent défenseur des droits de l’Homme.

Crédit photo : L’équipe de l’Office de Tourisme des Portes Euréliennes Crédit photo : Wikipedia.org

Notre balade nous mène jusqu’à « L’église Saint-Eloi » ( N°3 sur la carte ci-dessous) dont la construction a commencé au XIe siècle par un simple bâtiment rectangulaire de style Roman qui a évolué au fil des siècles. Du XIIe au XIIIe siècle une tour carrée et une longue chapelle côté nord seront ajoutés.

Au XIIIe siècle seront construites les croisées d’ogives qui furent les premières constructions d’art gothique de ce bâtiment, suivi de la nef, puis un bas-côté. Une tourelle est construite au XVe siècle ainsi qu’une élévation de la chapelle.

En 1854, deux cloches (Clothide-Emmanuelle et Stéphanie-Eugénie) ont rejoint Jeanne-Charlotte (la plus grosse cloche de 1618).

Les poutres sculptées, qui dressent une tribune pour le petit orgue à tuyaux polyphones, proviennent de l’église Saint-Rémy d’Auneau.

L’orgue, quant à lui, provient de la maison Louis Debierre à Nantes, livré à Aunay-sous-Auneau en 1997.

Crédit photo : L’équipe de l’Office de Tourisme des Portes Euréliennes

Le « Puits Saint-Eloi«  (N°4) est situé à quelques mètres de l’église, plus précisément au sud.

Le puits se présente sous la forme d’un souterrain en colimaçon, se terminant sur une source à 13 mètres sous terre.

La source avait pour vertu de soigner les chevaux et bétail. Celle-ci ne possédait plus d’eau depuis de nombreuses années mais est de nouveau inondée.

Crédit photo : L’équipe de l’Office de Tourisme des Portes Euréliennes

Nous continuons notre chemin par « une balade au cœur de la forêt » (N°5) d’Aunay-sous-Auneau qui nous emporte entre calme et chants des oiseaux jusqu’à la source de la rivière l’Aunay. Ce passage dans les bois se termine sur une vue panoramique d’Aunay-sous-Auneau et son église dominant le village.

Crédit photo : L’équipe de l’Office de Tourisme des Portes Euréliennes

Nous passons devant « Le Marchais ou marchaire » (N°6) qui est un vieux terme Beauceron qui signifie « Grande Mare ».

Aujourd’hui cette mare n’existe plus, mais auparavant les cultivateurs faisaient venir leurs chevaux de trait pour laver les sabots. C’était le rendez-vous du samedi soir.

Cette tradition explique peut-être le nom de la sente en face nommée « la ruelle aux chevaux ».

Crédit photo : L’équipe de l’Office de Tourisme des Portes Euréliennes

Après cette bonne petite balade, nous faisons la découverte du « Four à Chaux » (N°7)

Celui-ci fut construit en 1864 sur des terrains appelés « les Fourneaux ».

Les ruines du Four à Chaux sont situées dans un cadre de calme et de verdure, derrière le stade de foot. Il atteste d’une ancienne activité importante du village. Les pierres étaient extraites des carrières environnantes et traitées en ce lieu et la chaux produite était employée pour l’entretien des bâtiments et dans la culture agricole.

La chaux est une matière minérale, elle provient de la terre, sa couleur est blanche ou jaunâtre et sert à la construction.

Sur le site, ont été retrouvées des traces d’habitations datant de l’époque romaine reconnaissable par ses poteries, ses tuiles, et d’un bronze à l’effigie de Titus (empereur Romain).

Crédit photo : L’équipe de l’Office de Tourisme des Portes Euréliennes

En 1882 « Place de la Mairie » (N°8) se trouvait la mairie-école. La mairie était le bâtiment central tandis que l’école des garçons était celui de gauche et le logement des enseignants était celui de droite. L’école des filles quant à elle était située dans une rue derrière l’église.

Crédit photo : L’équipe de l’Office de Tourisme des Portes Euréliennes

Pour terminer, nous allons parler de « Mariette Hélène Delangle » qui est née le 15 décembre 1900 à Aunay-sous-Auneau. Elle exerce le métier de danseuse nue et d’acrobate au casino de Paris.

Son autre talent est celui de pilote de courses automobiles, qu’elle va exercer dans les années 1920-1930.

Elle a pu concourir avec plusieurs voitures de marques prestigieuses comme la 35C qui appartenait au baron Philippe de Rothschild.

Cette femme a battu les 10 records du monde et 15 records internationaux de vitesse.

Dans les années soixante, elle reprit les rênes d’une association humanitaire venant en aide aux artistes et sportifs malchanceux.

Nous espérons vous avoir convaincu de découvrir ce petit village des Portes Euréliennes, et toute son histoire !!!!

Parcours de la balade au cœur d’Aunay-sous-Auneau

Crédit photo : Visiorando modifié par l’équipe de l’Office de Tourisme des Portes Euréliennes

Source: Bulletins municipaux d’Aunay Sous Auneau Wikipédia Site Officiel de la Mairie d’Aunay Sous Auneau

Association Saint Eloi: 02 37 31 81 60

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