« Les Gens d’ici » : Sabrina et sa boutique de créateurs, Déco d’émoi

Nous sommes partis à la rencontre de Sabrina et sa boutique de créateurs au coeur de Nogent-le-Roi ! Ouverte en novembre, cette dernière est un lieu de référence pour les créateurs des environs et est une véritable mine d’or pour des cadeaux en tout genre, suivez-nous !

C’est dans sa boutique aux allures de paradis que Sabrina Léger-Moulin nous accueille. Véritable caverne d’Ali Baba de la création où sont exposés bougies, lampes en papier, bijoux, layettes pour enfants et bien plus encore. Sabrina est ce qu’on appelle une enfant du pays, dorasienne de naissance elle souhaitait rester dans ce territoire qui l’a vu grandir.

Son concept est simple, proposer un lieu convivial où créateurs et créatrices peuvent exposer leurs oeuvres et tout ça sans qu’il y ait de prises de commissions, la contrepartie à cela est assez simple les créateurs peuvent venir tenir la boutique une demi-journée par semaine, l’autre option que propose Sabrina est celle d’être présent au mois ou à la semaine ce qui permet aux créateurs de tourner pour avoir chacun son petit moment pour être exposé et ainsi se faire connaître ! « Ça me fait plaisir de pouvoir rediriger directement les personnes vers les créateurs et les ateliers ! » Cette passion du partage et de l’enrichissement grâce aux autres et aux rencontres est aussi à retrouver dans les nombreux ateliers qu’elle et les créateurs proposent dans sa boutique, des ateliers DIY pour les plus grands mais aussi le plus petits qu’elle partage à ses 7000 abonnés sur Instagram, n’hésitez pas à y jeter un coup d’œil !

Avant d’ouvrir cette boutique, Sabrina a eu une première vie dans le monde du design. Ancienne créatrice et sémiolinguiste, ce feeling de décoration était déjà bien présent et c’est à la suite d’une maladie quelle opère un virage à 180 degrés et décide de se réorienter. Enfin, se réorienter pas vraiment, puisqu’elle possédait déjà une boutique en ligne avec ses propres créations et elle a depuis rajouté une corde à son arc, celle d’artisan cirier. C’est en commençant par créer des groupes d’entraide sur les réseaux sociaux entre créateurs que lui vient l’idée de faire la même chose mais dans un local afin de pouvoir toujours garder ce fil rouge du partage. « Je me nourris des rencontres que je fais et aider les autres ça a aussi été une forme de guérison » Cette idée a depuis bien germé et la boutique Déco D’émoi est devenue l’écrin de nombreuses œuvres d’artistes de notre territoire. Cela vous permettra, nous l’espérons, de trouver votre cadeau parfait puisque les bougies de Sabrina sont faites sur mesure.

Déco d’émoi-27 rue du Général de Gaulle à Nogent-le-Roi

https://www.decodemoi.fr

Merci à Sabrina Léger-Moulin  pour le temps qu’elle nous a accordé

Hélène Boucher, itinéraire d’une femme pionnière de l’aviation

Hélène Boucher est née en 1908 à Paris. Son père, architecte, était originaire d’Épernon et propriétaire d’une maison à Yermenonville (dans le hameau de Boigneville). Elle connut une brève mais exceptionnelle carrière d’aviatrice : raids, meetings aériens, haute voltige, record mondial d’altitude, records mondiaux de vitesse, jusqu’à l’accident du 30 novembre 1934, où elle trouva la mort.

Première femme à recevoir un hommage national aux Invalides, décorée de la légion d’honneur à titre posthume, elle fut inhumée dans le cimetière d’Yermenonville (Eure-et-Loir).

Elle était jeune, belle, simple, d’un abord facile, et suscitait immédiatement la sympathie. Très aimée dans le milieu de l’aviation, elle était aussi très populaire auprès des journalistes, qui contribuèrent à sa renommée. Après sa mort, d’innombrables endroits et institutions reçurent son nom (rues, avenues, boulevards, écoles, collèges lycées, etc…), et son souvenir est encore vif !

Dans sa jeunesse, Hélène Boucher s’intéresse à la mécanique, aux motos et à l’automobile. C’est en juillet 1930, lorsqu’elle est accompagée par un ami pilote pour un baptême de l’air qu’Hélène a une révélation ey c’est suite à ce baptême, en février 1931, qu’elle part pour l’Aéroclub des Landes à Mont-de-Marsan, où elle apprend à piloter.

S’en suit l’achat d’un premier avion afin de pouvoir transporter des passagers payants en obtenant un brevet de pilote de transport public. Puis d’un deuxième, cette fois pour réaliser un grand raid, Paris-Saïgon. Hélène n’a alors que vingt-quatre ans et une expérience limitée mais elle dispose de quelque chose d’inestimable, l’ambition de réussir. Malgré tous ses efforts elle ne pourra pas ralier sa ville arrivée et devra s’arrêter à Bagdad et faire demi-tour vers la France suite à un problème moteur, sa tentative sera toutefois saluée par la presse !

Cette envie de battre des records et de laisser une trace dans les livres d’histoire, Hélène la gardera toute sa vie. Toujours dans sa vingtquatrième année, ça sera vers les cieux qu’elle se tournera en battant le record du monde féminin d’altitude sur un avion léger en montant à 5900m. Hélène sera ensuite attirée par un nouveau monde, celui de la haute voltige où là aussi elle se fera un nom grâce à ses nombreuses prouesses lors de grands meetings à Bruxelles, Anvers, Lisieux, etc…

Aviatrice célèbre et comblée d’honneurs, femme d’affaires efficace, féministe et féminine, confiante dans l’avenir sans sous-estimer les risques de son métier. Hélène Boucher prend place en 1934 sur un Rafale, un avion spécialement conçu pour la vitesse et là encore elle va marquer de son empreinte l’histoire… 445km/h, c’est la vitesse qu’elle atteindra à bord de cet avion qui lui permettra d’être la femme la plus rapide du monde !

Malheureusement, c’est lors de l’après-midi du 30 novembre 1934 que le destin d’Hélène Boucher change. A Guyancourt le temps est mauvais, il y a du brouillard. Tout le monde lui déconseille de voler. Elle insiste et décolle quand-même à bord du Rafale qu’elle reprend en main après une longue période sans le piloter. Au moment de se poser, dans le brouillard, elle doit remettre les gaz au dernier moment. Le Rafale, instable à faible vitesse, bascule et s’écrase alors sur le sol. Lorsque les secours arrivent, Hélène Boucher est encore en vie mais inconsciente. Elle mourra dans l’ambulance qui l’emmène à l’hôpital. Sa dépouille reçoit les honneurs nationaux aux Invalides à Paris, puis est enterrée dans le petit cimetière d’Yermenonville.

Un espace muséal consacré à Hélène Boucher a ainsi pu être installé dans la salle de la Mairie contenant de nombreux objets et pièces d’archives. L’Association « les Amis d’Yermenonville » le fait visiter sur demande. Il suffit d’envoyer un message à : amisyermenonville@gmail.com.

Merci à l’association « les Amis d’Yermenonville » ainsi qu’à Michelle et Henri Gensbittel pour leur aide à l’écriture de cet article.

Connaissez-vous le château d’Auneau ?

Auneau est une commune des Portes Euréliennes. Avant de s’appeler Auneau, la ville s’appelait « Alneellum ». Le nom d’Auneau vient des Aulnes qui couvraient l’emplacement où la commune fut construite.  On retrouve les racines d’Auneau dans le nom des habitants : « les Alnélois ».

Tout d’abord il faut savoir que le château est composé de deux parties : d’un côté le château et de l’autre le donjon.

La construction du château remonte environ au IXème siècle. Il fut appelé « Vieille Cour ». Son but était de protéger la route qui menait à Chartres et les habitants du bourg. L’édifice était protégé par des palissades en bois. A l’heure actuelle il ne reste plus rien de ce château.

Au XIème siècle le donjon fut édifié à l’initiative d’Hugues de Gallardon. Il s’agit d’une tour cylindrique en pierres qui au XVIème siècle a été surmontée d’un lanternon (petite lanterne au-dessus de la coupole). Hugues de Gallardon est à l’origine d’une grande partie du développement du bourg. Il a par exemple été à l’initiative du marché d’Auneau. Durant ce même siècle il fit également reconstruire le château.

Hugues de Gallardon eut une héritiaire qui se nomma Marguerite d’Auneau. Elle se maria avec Bureau De La Rivière au XIVème siècle. Celui-ci fut le créateur du château que nous pouvons observer maintenant.

Un évènement marquant :

Un évènement marquant se déroula au château le 24 novembre 1587 : La Bataille d’Auneau. Durant les guerres de religions le Duc De Guise (catholique) venant du château de Dourdan se rendit de nuit au Château d’Auneau pour surprendre les protestants qui s’y trouvaient. Cette bataille fit 2000 pertes protestantes.

Zoom sur le donjon :

En 1927 le donjon fut classé aux monuments historiques. Il fut le lieu de tournage de 2 films durant les années 70. Le premier est : « Les petites filles modèles » de Jean Claude Roy et « Le seuil du vide » de Jean-François Davy.

Parc Des Félins d’Auneau :

Le château fut utilisé de 1998 à 2006 par les Frères Jardin comme parc pour félins. Le but était de créer un espace proche des conditions de vie des félins dans la nature afin de faire reproduire certains félins méconnus du grand public et menacés. Des visites étaient possibles pour voir les félins mais leur bien être étant une priorité ; si les félins ne voulaient pas se faire voir ils pouvaient facilement se cacher des visiteurs. Le parc a dû déménager en 2006 faute de place.  Par ailleurs un épisode de « C’est pas sorcier » fut tourné en l’an 2000 au sujet des félins.

Le château aujourd’hui :

Aujourd’hui le château appartient au groupe Andros qui a réaménagé l’ancienne ferme du château pour y accueillir des autistes adultes qui travaillent dans l’usine. De nombreuses entreprises s’y rendent pour essayer de mettre en place des structures du même type, permettant l’accès au monde du travail pour les autistes dans leurs entreprises.

Le château étant privé, il n’est donc pas visitable, mais est observable depuis l’extérieur de l’enceinte. Profitez du chemin de randonnée balisé qui longe le château pour une balade mêlant patrimoine, champs et forêt. Une boucle de 14,5 km que vous pouvez raccourcir selon vos envies !

Merci à Fabienne Hardy, adjointe au patrimoine de la ville d’auneau, pour son aide à la rédaction de l’article.

Les Gens d’ici : À la rencontre de Stéphanie et Christian Leclerc et de leurs Chalets du Bois Blanc à Béville-le-Comte.

Ce mardi, nous sommes allés à la rencontre de Stéphanie et Christian Leclerc. Ils nous ont accueillie dans leurs tout nouveaux chalets 4 étoiles. Ouverts en 2022, leurs 4 gîtes vous proposent chacun un thème différent : la mer, la campagne, l’urbain et la montagne avec une capacité d’accueil de 4 à 6 personnes. Vous pourrez vous accorder un petit moment de détente dans le sauna-hammam présent dans chaque chalet. À votre disposition se trouve un parking sécurisé, des vélos, une laverie ainsi qu’un kit bébé si besoin.

Stéphanie et Christian ont bien voulu répondre à nos questions sur leurs parcours et leurs hébergements:

Lalie, stagiaire à l’Office de tourisme : Pourriez vous nous parler un peu de votre parcours ?

Christian  Nous sommes d’anciens dirigeants industriels dans le traitement de déchets dangereux. Nous sommes sur Béville-le-Comte depuis 1996. De 2001 à 2018 nous avions notre entreprise, que nous avons décidé de revendre en 2018. Depuis nous nous sommes recyclés si je puis dire dans la location de lit touristique. Nous avions ce projet là depuis quasiment 3 ans, au même moment que la vente de l’entreprise.

Lalie : Comment vous est venue l’idée ?

Stéphanie: Nous avons fait le tour de l’activité industrielle. Il faut savoir que nous avons toujours travailler en couple. Nous voulions partir avant de se dégoûter de cette aventure là car nous nous sommes vraiment éclatés dans ce milieu. C’est arrivé vers nos 50 ans, car c’est un âge où l’on remet beaucoup de chose en question, les enfants sont grands, ils sont autonomes, financièrement parlant on avait réussi donc on devait réinvestir. Nous voulions vraiment revenir à quelque chose de plus authentique d’une proximité plus agréable, quelque chose qui nous rapproche plus de l’humain, du loisir tout en étant dans une activité sereine.
Nous avions ce terrain qui était disponible et que nous avions acquis il y a déjà plusieurs années et on s’est dit autant l’exploiter. Autour de nous on a remarqué qu’il y avait un manque de ce type d’offre et de fils en aiguille on s’est dit « bon go on réinvestit »; mais derrière on ne s’était pas dit qu’il y avait de gros travaux et une longue période de construction.

Lalie : C’était vraiment un terrain nu donc il n’y avait rien du tout ?

Christian: Il y avait juste un poulailler que nous avions à démonter. Nous avons démarré les travaux en février 2021, mon épouse et nos enfants m’ont aidé durant l’été. Nous avons tout construit nous-même. Nous nous sommes seulement fait aider pour tout ce qui est gros œuvre, l’assainissement, le goudron et la climatisation. Puis nous avons ouvert en juillet 2022, les travaux ont donc duré un an et demi.

Lilou, alternante à l’Office de tourisme: Quelles ont été vos idées pour la construction et la décoration du lieu ?

Christian: Pour les plans, nous nous sommes fait aider par une architecte et afin de nous démarquer, tous les chalets sont équipés de climatisation (et chauffage) ainsi qu’un coin dans la salle de bain “bien-être” qui combine sauna et hammam. Et ensuite le concept de la décoration a été défini par ma femme afin d’avoir un thème différent par gîte.

Stéphanie:  On s’est inspiré de ce qui était déjà fait et vu voir trop vu sur la concurrence et moi je voulais vraiment qu’on se démarque. Ce n’est pas parce qu’on habite à la campagne qu’on ne doit pas être moderne et innovant. Puis l’idée de représenter les 4 coins de la France est venue : la montagne, la mer, la ville (urbain) et la campagne. C’est comme ça qu’on s’est décidé.

Lilou : Pouvez-vous nous expliquer comment vous avez choisi cette architecture assez moderne pour l’extérieur des chalets ?

Christian: Dans notre usine, nous avions l’habitude de travailler avec ces types de matériaux et on trouvait que c’était très simple d’entretien avec également une durée de vie très longue. Ce sont des couches de kraft à base de carton et de résine, c’est très solide et résistant, c’est donc un matériau qui s’inscrit directement dans une démarche écologique

Stéphanie : Les matériaux ont un certain coût mais on aime bien l’innovation et on voulait vraiment marquer les esprits. On joue avec les couleurs, les contrastes, les toits plats: c’est moderne.

Lilou : Et pour finir, avez-vous des projets pour le futur ou des services que vous aimeriez mettre en avant ?

Stéphanie:  Je propose des ateliers de pâtisserie dans la cuisine équipée qui se trouve à quelques mètres des gîtes. J’ai eu récemment mon CAP pâtisserie et je partage ma passion régulièrement sous forme d’ateliers. Cette offre permet de créer une activité pour les personnes qui louent les gîtes mais les ateliers sont également ouverts aux personnes de l’extérieur pour une séance décontractée et gourmande (programme des ateliers sur le site web).

Christian: Je vais également installer très prochainement des panneaux solaires sur les toits des gîtes en autoconsommation pour consommer moins d’électricité. 
Je suis aussi en train de rénover une ancienne ferme sur Roinville à des fins touristiques.

Christian et Stéphanie : Nous allons également construire une aire de jeux pour les enfants sur le terrain avant le printemps. Nous avons aussi acheté une Rosalie (petit véhicule à pédales) à retaper, que nous proposerons à nos visiteurs pour des promenades dans le coin. Pour le projet d’une piscine nous attendons une saison complète d’été, notre décision dépendra de la demande de la clientèle.

Photos à faire défiler

Merci à Stéphanie et Christian pour leur accueil chaleureux !

Les Chalets du Bois Blanc :

Adresse: 7 chemin du Bois Blanc « Le Luet ». Béville-le-Comte 28700

Téléphone: 06 19 06 69 46

Mail: reservation.cbb28700@gmail.com

Site: https://leschaletsduboisblanc.fr/

J’ai testé pour vous, l’atelier sophrologie de Noël à Coulombs !

La sophrologie, qu’est ce que c’est ?

La sophrologie est une pratique psycho-corporelle qui favorise un bon équilibre entre le corps, le mental et les émotions. Elle combine des techniques de relaxation, de respiration et de visualisation positive. Elle est particulièrement recommandée en gestion du stress et pour la détente. 

L’atelier sophrologie de Noël

Samedi 17 décembre, nous nous sommes rendus à l’atelier de sophrologie parents/enfants spécial Conte de Noël à la médiathèque de Coulombs. Cette séance avait pour but de découvrir la sophrologie autour du thème de Noël, de profiter d’un temps de détente et de bien-être ensemble mais également d’apprendre des techniques de sophrologie pour les réutiliser à la maison.

Le début de la séance et les exercices

L’atelier commence avec 5 petits exercices pour commencer en douceur mais également pour que les enfants et leurs parents appréhendent mieux leurs émotions.

Les participants commencent à dessiner sur 3 papiers des choses négatives qui leur déplaisent. Une fois les papiers roulés en forme de boule de neige, ils les lancent tout en respirant et en ayant conscience de leur geste et de son impact. À travers ces exercices, les parents et les enfants exposent ce qu’ils ne veulent plus et se concentrent sur ce qu’ils ressentent.

Comme nous explique Isabelle Marandon, il faut toujours écouter son corps et respirer après chaque exercice. Au fur et à mesure les exercices se concentrent sur les émotions positives, lors du dernier exercice par exemple, où il faut imaginer une boule à neige remplie de pensées positives à déposer sur le cœur.

Le conte de Noël

Après ces exercices, les participants s’allongent et le conte de Noël peut commencer. 

Isabelle Marandon nous raconte l’histoire d’un renard et d’un lapin qui se rendent chez le Père Noël pour distribuer la lettre d’un enfant sage. Au fur et à mesure de l’histoire Isabelle Marandon inclut la sophrologie en incitant à imaginer les paysages, les personnages… Tous les participants se retrouvent transportés dans un monde imaginaire animé par la magie de Noël. 

À la fin de la séance, les participants font un point avec la sophrologue pour expliquer leurs ressentis. Plusieurs émotions se mélangent: de la détente, de la fatigue, de la joie, du soulagement …

Après cette bonne séance chacun se lève pour prendre un goûter tous ensemble. Un temps d’échange et de partage autour de délicieux gâteaux préparés par la sophrologue et avec même des petits cadeaux pour les enfants.

Pour retrouver Isabelle Marandon

Vous pouvez pratiquer la sophrologie avec Isabelle Marandon à travers des ateliers ponctuels régulièrement organisés comme celui-ci mais également avec des ateliers collectifs tous les mercredis de 20h à 21 à Bailleau-Armenonville. Isabelle Marandon pratique également la sophrologie à travers des séances dans son cabinet ou à domicile quel que soit votre âge et propose d’accompagner les personnes souffrant d’endométriose en partenariat avec l’association Endi Morphoses 28. 

Cabinet: 13, Rue des Ponts, 28320 Gas

Site web: https://isabelle-marandon.jimdosite.com/

Adresse mail: imc.sophrologie@yahoo.com

Numéro de téléphone: 06 88 71 32 31

Les Gens d’ici : Hugo Siefridt et la Brasserie du Capitaine.

Aujourd’hui dans Les gens d’ici, nous partons à la rencontre d’ Hugo Siefridt qui a ouvert il y a un peu plus de deux ans la Brasserie du Capitaine sur le hameau de Feucherolles à Néron. Partez avec nous à la découverte de ses activités et de son parcours en tant que brasseur.

Un lieu de travail hors normes

Hugo Siefridt s’installe à Néron fin 2019 avec sa famille. C’est ici qu’il vit mais également qu’il travaille, en effet il profite d’une ancienne étable sur sa propriété pour créer son atelier, un espace propice à la création de bière. C’est comme il l’aime l’appeler: un joli coin de verdure entre plaine et forêt. Arrivé il y a 3 ans par concours de circonstances, Hugo Siefridt adopte le lieu et l’inclut même dans la création de son projet puisque le nom de sa brasserie du “Capitaine” tire sa référence au nom de sa rue: la rue du Capitaine Allard.  

Son parcours

Originaire du Havre et ancien employé dans le domaine de l’industrie technologique en radiocommunication où il a travaillé 17 ans, il voulait renouer avec des valeurs qui lui sont chères. Avec à l’origine un stage chez un brasseur, Hugo Siefridt a su apprendre le métier et découvrir ce savoir-faire unique et compliqué qui comprend beaucoup de paramètres afin d’avoir une bière constante qui peut être commercialisée.

La fabrication de la bière

Hugo Siefridt nous explique ensuite comment il crée sa bière. Quatres ingrédients sont essentiels pour faire de la bière: du malt, du houblon, de la levure et de l’eau, bien sûr il est possible de rajouter d’autres ingrédients. Mais le brasseur de Néron à décidé de se concentrer sur ces quatres ingrédients-là, il estime “qu’avec tous les types de malt et de houblon il y a déjà de quoi bien s’amuser pour faire de la bière”. 

Une gamme diversifiée

Dans sa gamme on retrouve des bières classiques: blonde, ambrée, brune et blanche mais également d’autres bières éphémères comme la bière de Noël actuellement commercialisée avec des notes de pin et d’épices typique de ce genre de bière. Hugo Siefridt crée pour l’instant ses bières en fonction du développement de son activité mais assure qu’il n’y a aucune limite dans la fabrication de la bière.

Pour retrouver ses produits

Bars, producteurs, restaurants, épicerie fine… Les façons de retrouver les bières de la brasserie du Capitaine sont diversifiées sur le territoire. Retrouvé la brasserie du Capitaine lors des nombreux marchés tout au long de l’année dans la région. Vous pouvez également passer directement à la brasserie du Capitaine à Néron le vendredi et le samedi, le propriétaire se fera un plaisir de vous faire une visite guidée en finissant par une petite dégustation.  

Adresse: 2 Rue du Capitaine Allard 28210 NERON

Site internet: https://www.brasserieducapitaine.fr/

Facebook: https://www.facebook.com/brasserieducapitaine

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération

41e Salon Artistique de la Vallée de l’Eure, on vous dit tout sur les nouveautés de cette année.

Le salon aura lieu du 24 septembre au 2 octobre à la salle Maurice Leblond à Maintenon Pierres.

Nous avons rencontré le Président de l’association qui organise le salon, Tristan Robert, qui nous en dit un peu plus sur le Salon 2022.

Mais en préambule voici quelques chiffres sur ce salon qui se fait une renommée régionale. Suite à l’appel à candidatures lancé en avril dernier 73 dossiers de demande de participation ont été reçus. Le jury du salon, composé de 12 membres, s’est réuni début juillet. A partir d’un examen anonyme des œuvres, le jury a sélectionné 48 candidatures ce qui correspond à 241 œuvres. L’intérêt artistique, l’originalité et la diversité ont été les principaux critères.

Les invités d’honneur seront : le peintre Jean-Noël RIOU et le sculpteur sur métal Léo VANDERLICK, deux fins cocktails de maîtrise artistique et de poésie.

Robert Tristan : Le salon de 2021 a connu une fréquentation record et nous aimerions pouvoir faire encore mieux cette année. Nous avons également pris en compte les remarques et suggestions des visiteurs afin de pouvoir apporter des améliorations.

A noter un renouvellement intéressant des artistes qui exposeront au salon. Pratiquement la moitié des artistes seront nouveaux. L’Eure et Loir est logiquement majoritairement représenté avec 65 % des artistes mais 8 autres départements seront également représentés.
Rappelons que chaque artiste peut exposer jusqu’à 5 œuvres et de manière facultative
une sixième dans le cadre de notre thème concours. Bien que le salon soit ouvert à toutes les techniques et à tous les thèmes, nous proposons chaque année un thème concours facultatif. Cette année ce sera : «  Le feu, l’embrasement de l’aube et du crépuscule » .

Robert Tristan : Cette année, nous ferons à nouveau une large place aux visites scolaires. Nous accordons une grande importance à la sensibilisation artistique de notre jeunesse.
L’année dernière, malgré le Covid, nous avions eu 1022 visiteurs auxquels il convient d’ajouter les visites de 525 élèves encadrées par 103 enseignants et accompagnants.
En semaine toutes les matinées leurs sont réservées.
Depuis début juin les enseignants peuvent planifier leurs visites sur notre site internet.
Un service bien pratique pour les écoles et les organisateurs du salon.

Robert Tristan Une petite nouveauté : La contemplation des œuvres engendre chez certains visiteurs, des envies de se faire plaisir et de créer eux-mêmes leurs propres œuvres. Pour cela, il faut bien sûr acquérir le savoir faire et la connaissance des techniques. Partant de là, nous avons contacté des Ateliers d’Art locaux et convenu avec eux de faire leur promotion.
Deux panneaux d’information dans le hall du salon assureront le support de cette promotion. Les références et contacts de 8 ateliers seront proposées sous le titre : « Pour apprendre – Pour progresser ».

Le Salon Artistique de la vallée de l’Eure c’est du 24 septembre au 2 octobre 2022, Salle Maurice Leblond à Maintenon Pierres, en semaine de 14h à 18h et les samedis et dimanches de 10h à 19h (18h le dernier dimanche).

www.aapmp.net

Jean-Noël Riou, invité d’honneur du 41ème Salon Artistique Régional de la Vallée de l’Eure

Ses œuvres oniriques, qui remportent toujours un franc succès dans les salons et expositions internationales notamment en Pologne, et sa maitrise de la technique lui permettent de nous transporter dans ce monde dont lui seul détient le secret. Embarquez avec nous pour quelques instants, dans l’univers de Jean-Noël Riou…

Il commence très jeune à créer et reproduire des paysages tout en s’inspirant des plus grands peintres notamment Renoir et d’après son propre aveu « ce ne fut pas un franc succès« . C’est après ce premier bref passage vers la peinture qu’il décide de se tourner vers une autre forme de création, la photographie « J’étais très attiré par la photo dont j’en ai fait mon métier, j’étais vendeur d’appareils photo. » Mais la photo ne permet pas de faire voyager l’esprit autant que la peinture… « Voulant faire de la photo artistique, je me suis rendu compte qu’on était vite limité avec les profondeurs de champ par exemple« 

Le déclic intervient à 15 ans lors d’une exposition à Beaubourg, les toiles d’un artiste sont présentes ce sont celles de Salvador Dalí. C’est à ce moment-là que la fascination commence et qu’il se met vraiment à la peinture mais attention, même s’il s’inspire du maitre du surréalisme il garde sa propre touche « Jai plutôt tendance à être surréaliste mais avec une déviation toute personnelle, on imite le maitre tout en s’en écartant !« 

Depuis, son savoir-faire artistique s’est étoffé lui permettant d’exprimer pleinement ce qu’il a envie de partager. Son travail est grandement reconnu depuis plusieurs années ainsi que sa renommée à travers le monde, il collectionne les distinctions : médaille d’or à l’exposition internationale de Cannes, de bronze au salon des artistes français, au Grand Palais à Paris, ainsi que de nombreux premiers prix dans de prestigieux salons.

Il n’oublie pas que les artistes vivent à travers les yeux de ceux qui aiment entrer dans leur univers et sans eux, ils n’ont plus de raison d’être « On ne maitrise pas trop l’avenir puisque l’avenir c’est vous les spectateurs !« 

Exposant dans la France entière, vous pourrez retrouver les oeuvres de Jean-Noël Riou lors du 41ème Salon Artistique de la Vallée de l’Eure dans la salle Maurice Leblond à Maintenon-Pierres du 24 septembre au 2 octobre, étant l’un des deux invités d’honneur.

Merci à Jean-Noël Riou pour le temps qu’il nous a accordé

Léo Vanderlick, invité d’honneur du 41ème Salon Artistique Régional de la Vallée de l’Eure

Ses créations sont composées de divers matériaux d’objets anciens comme le métal, le cuivre, le laiton et le bois, donnant aux œuvres une connotation rétro-futuriste. Il nous a accordé un petit moment pour nous faire plonger dans son univers, suivez-nous !

C’est très tôt que sa passion pour l’art est intervenue, on pourrait même dire qu’il est né dedans ! Son père, forgeron d’armes médiévales et sa mère artiste peintre lui ont très vite transmis cette passion de la création. Très jeune, il voyage beaucoup avec ses parents, né au Bénin, à Cotonou, lui permettant d’avoir ses premières rencontres avec les méthodes artistiques qu’il utilise maintenant « au cours de nos nombreux voyages en Afrique, j’ai rencontré beaucoup d’artistes qui travaillent à base d’objets de récupération, mon envie de travailler de cette manière vient sûrement de là »

Commençant dans son style de sculptures actuelles, basé autour du steampunk, à l’âge de 18 ans, il se fait vite remarqué et remporte de nombreux prix, « les prix et récompenses font toujours énormément plaisir et c’est très gratifiant pour son travail« . Viens maintenant l’heure de sa première invitation en tant qu’invité d’honneur au Salon Artistique de la Vallée de l’Eure qu’il décrit comme « étant un honneur« . Il exposera une quinzaine de sculptures lors de ce salon, qui prendra un air d’oeuvre de Jules Verne.

Son univers du steampunk ne vous parle peut-être pas, mais il découvre tout ça vers l’âge de 15 ans dans des fêtes médiévales où son père expose, « des gens en costume qui reprennent l’univers Victorien, dans un futur tel qu’on l’imaginait à l’époque tournant autour de la machine à vapeur principalement. Grâce à l’utilisation de matériaux comme le cuivre, le laiton ou les mécanismes d’horloges et c’est avec des techniques de soudure et de polissage qu’il donne à ces pièces l’illusion qu’elles viennent d’un autre siècle. Permettant l’assemblage et la création de pièces uniques, tantôt imposantes, tantôt très minutieuses. 

Exposant dans la France entière, vous pourrez retrouver les oeuvres de Léo Vanderlick lors du 41ème Salon Artistique de la Vallée de l’Eure dans la salle Maurice Leblond à Maintenon-Pierres du 24 septembre au 2 octobre, étant l’un des deux invités d’honneur.

Merci à Léo Vanderlick pour le temps qu’il nous a accordé

« Les gens d’ici »: rencontre avec Gaëlle et sa boutique de produits locaux, « La Carriole de Gaëlle », à Villiers-le-Morhier

Depuis novembre dernier, c’est dans sa boutique que Gaëlle vous accueille ! Produits locaux, paniers bio ou encore petites créations d’artisans, vous y trouverez forcément votre bonheur ! Véritable lieu de vie et de rencontre du village, nous vous emmenons à sa découverte.

Du soleil et des sourires, c’est la première chose que l’on voit en arrivant dans la boutique de Gaëlle. Passionnée et passionnante, elle, qui est originaire de Villiers-le-Morhier et pour qui « c’est une fierté d’avoir ouvert ma boutique dans mon village d’origine » nous transmet rapidement sa passion du partage et de la proximité.

Devant la carte tracée à la craie de tous les producteurs locaux présents en boutique dont 90% sont en Eure-et-Loir et les 10% restants sont des départements limitrophes, Gaëlle nous explique son profond désir de faire fonctionner le circuit court en allant à la rencontre directe des producteurs « c’est grâce à ça que l’on connaît le mieux les produits ensuite » nous précise-t-elle.

Des produits qui peuvent se retrouver dans les maniers bios remplis de fruits et légumes qu’elle propose à la vente et que vous pouvez commander via Messenger ou en l’appelant. Restez à l’affût de ses réseaux sociaux !

Des projets sont déjà à l’ordre du jour pour la boutique, une terrasse qui verra le jour pour l’été et ainsi pouvoir faire connaitre des producteurs et des produits qui sont présents en boutique. Un lieu idéal pour une pause en sortie à vélo par exemple !

Retrouvez La Carriole de Gaëlle à l’adresse suivante: https://www.facebook.com/profile.php?id=100076368871900

Nous remercions Gaëlle pour le temps qu’elle nous a accordé.