La vallée de la Voise en randonnée

La Vallée de la Voise est une randonnée au bord de la Voise. C’est un circuit d’une distance de 7,4 km, pour une durée de marche de 2h20 environ. Le circuit forme une boucle, le départ se fait devant le collège de Gallardon. Nous pouvons aussi pratiquer cette randonnée en VTT.

Durant la randonnée, vous longez la Voise. Cette randonnée est agréable, car nous sommes au bord de l’eau et à l’air frais de la forêt.

A mi-parcours, en arrivant au bout du chemin après le petit pont à Baglainval vous découvrez, Le Jardin Des Idées.

C’est une association de permaculture. Sur un terrain de presque 3 hectares, l’association a débutée en septembre 2016.

Le jardin se veut un espace ouvert à tout le monde. Un lieu de culture au sens large, où les plantes poussent selon les concepts de la permaculture, par la main légère de jardiniers attentifs à la terre et à l’Homme.

LE CANAL DE LA VOISE

Le canal de la Voise a connu une activité intense sous Louis 14 au moment de la construction de L’Aqueduc de Maintenon, qui devait amener à Versailles les Eaux pour alimenter les bassins royaux. La Voise a été canalisée pour apporter les matériaux jusqu’au chantier, notamment la chaux de Gallardon. La Vallée de la Voise serpente jusqu’à l’Eure sur 30 km. Oasis boisée dans un univers agricole, elle est riche par sa flore et sa faune.

EGLISE SAINT MARTIN DE BAILLEAU ARMENONVILLE

L’église Saint Martin de Bailleau date du 15ème siècle, elle a été détériorée suite à l’écroulement du chœur et du transept en 1927. Elle a été rénovée en 1945, son clocher en 1990.

La rue des Huguenots rappelle que ce fief fut
envahi par les protestants et soumis pendant les guerres de
religion.

GALLARDON

Gallardon est une ancienne place fortifiée du 12ème siècle fortement endommagée lors de la guerre de Cent Ans.

Le reste du Donjon construit au 12ème siècle au centre d’une forteresse de 350m d’enceinte, détruit en 1421 sur l’ordre du dauphin futur Charles 7. La forme de cette ruine évoquerait de loin quelque chose comme un jambon ou un gigot, d’où le curieux nom de « Epaule de Gallardon » passé dans l’usage…

Les rues médiévales aux noms évocateurs: la Pouilallerie, la Croc Salé, le Trou au Lièvre, la Porte Mouton… font découvrir d’anciennes demeures, en particulier la Maison de Bois ou «
Fief des Marmoussets » datant du XVIème siècle.

CE QUE J’AI AIMÉ  DANS CETTE RANDONNÉE

C’est une randonnée tranquille, nous sommes à l’ombre et à l’air frais de la forêt, ce qui est fort agréable. Il n’y a pas beaucoup, voir pas de côtes à monter, les chemins balisés sont larges, il y a assez de places pour se mettre les uns à coté des autres en VTT.

Retrouvez la fiche rando ici https://www.tourismeporteseureliennes.fr/pages/envie-de-vert-12.html

Pour en savoir plus sur le Jardin des idées : /http://lejardindesidees.org/

« Les gens d’ici »: rencontre avec Pierre-Jacques Bideau et son entreprise de location de vans aménagés Voyagéo

Être libre, partir à la conquête des grands espaces, hors des sentiers battus, en mode aventurier… il y a comme un vent de liberté qui souffle sur les voyages en van. Partons à la rencontre de Pierre-Jacques Bideau qui propose la location de vans aménagés à Épernon !

Un van aménagé c’est quoi ?

Comme nous l’explique Pierre-Jacques, « dans l’hébergement dit camping-cariste il y a 3 catégories: le van aménagé (ce que propose Voyagéo cf photo ci dessus), le fourgon aménagé et le camping car« . Une tendance s’est répandue depuis quelques années, celle de la « Van Life« , un état d’esprit un peu « roots » (vivre simplement), l’envie de partir à la découverte, à l’aventure et pouvoir s’arrêter où l’on veut et profiter de paysages souvent magnifiques. La liberté en somme !

Les deux vans que proposent Voyagéo sont de magnifiques véhicules pouvant accueillir 4 personnes, possédant deux couchages 2 personnes, une cuisine équipée, une petite douche et un coin repas idéal pour partager de bons moments en famille lors d’un arrêt au bord de la mer par exemple puisque comme le précise Pierre-Jacques: « Nos vans font moins de 2m vous pouvez donc passer partout mais l’intérêt c’est surtout de trouver des coins sympas un peu partout en France ! » En plus de ça, Voyagéo propose de nombreuses options comme la location de vélo pliants, de paddle ou d’un barbecue, de quoi peut-être vous aider pour définir votre prochain road-trip 😉

Retrouvez Voyagéo à l’adresse suivante: https://www.facebook.com/Van.Voyageo

Nous remercions Pierre-Jacques Bideau pour le temps qu’il nous a accordé.

« Les gens d’ici »: Julien et Catherine à la Boulangerie-Pâtisserie Le 4’Eure à Nogent le Roi

Le 4’Eure, boulangerie-pâtisserie artisanale à Nogent le roi, est gérée par Julien et Catherine depuis 4 ans. Ils vous proposent une gamme de produits très diverse et gourmande pour ravir vos papilles.

Présentez-vous-en quelques mots

« Alors je me présente, je m’appelle Julien. Je suis gérant de la boulangerie-pâtisserie le 4’Eure, au côté de ma femme Catherine. Notre entreprise est plutôt familiale, car en plus de travailler avec ma femme, j’ai mon fils qui est en train de préparer son CAP pâtisserie auprès de notre pâtissier. En ce qui me concerne, je gère la partie boulangerie avec deux autres employés et ma femme s’occupe de son côté de la vente avec deux autres employés également. »

D’où est venu votre passion pour la boulangerie/pâtisserie ?

« J’ai pu découvrir ce métier grâce à mon parrain, qui avait un cousin qui était patron d’une boulangerie à Paris. Il m’a permis de voir comment il travaillait avec ses mains pour fabriquer un produit. En plus de cette découverte, j’ai pu visiter l’école Ferrandi qui est une grande école réputée pour se former au métier de boulanger/pâtissier, ce qui m’a permis de me conforter dans mon choix de devenir boulanger.

Le fait de pouvoir fabriquer un produit avec mes mains, de le mettre en forme et de pouvoir imaginer plein de recettes différentes m’a vraiment plu sans compter les odeurs qui se dégagent du four.»

Quelle est votre parcours professionnel ?

« Après avoir réalisé un CAP Boulangerie au CFA de Versailles, j’ai pu travailler dans une boulangerie artisanale à Versailles, je suis passé ensuite de boutique en boutique pour prendre de l’expérience et augmenter mes connaissances sur le métier. Puis j’ai trouvé un poste en grande surface au rayon boulangerie, car je souhaitais apprendre les différentes techniques managériales pour diriger une équipe, j’y suis resté une trentaine d’années.»

Pourquoi avoir voulu vous mettre à votre compte, ici à Nogent le roi ?

« J’ai toujours souhaité me mettre à mon compte, j’ai pu réaliser ce rêve en octobre 2018 en trouvant des locaux à Nogent-le-Roi.

Pourquoi Nogent le roi, tout simplement parce que j’y habite depuis 2001, que je souhaitais rapprocher mon lieu de travail de chez moi, car avant ça j’étais principalement sur la région parisienne.»

Quelle est la spécialité de votre boutique dont tous les clients raffolent ?

« Alors notre spécialité, c’est un pain au poids que j’ai décliné en plusieurs goûts.

Il y a le pain « athlétique » qui est à base de graines de courges, de cranberries, de raisins blonds, de noisettes et d’un mélange de 5 graines.

Il y aussi le pain « gourmand » qui est à base de cédrat, orange, raisins et noisettes.

Et enfin, le pain « aux fruits » qui est composé de noisettes, noix et raisins.

Les clients aiment beaucoup ces pains qui conviennent à tout type de personne notamment les sportifs. Ils peuvent être dégustés autant avec du fromage, grillés au petit déjeuner et même avec du foie gras pendant les fêtes. Il est à 8,50€/kg.»

N’hésitez pas à venir faire un tour dans leur boutique pour tester si vous le souhaitez les différents produits qu’ils vous proposent.

25 rue du général de Gaulle

28210 Nogent le Roi

Boutique ouverte du mardi au samedi de 6h30 à 13h et de 15h30 à 19h30

Ainsi que le dimanche de 7h à 13h.

Vous pouvez suivre les actualités sur leur page Facebook :

https://www.facebook.com/Le-4-Eure-BoulangerieP%C3%A2tisserie-Artisanale-345102546139660/

« Les gens d’ici »: Odile Moulin, artiste sculptrice à Pierres

Elle nous accueille dans son atelier à Pierres là où la magie opère, entre céramique et grillage, Odile Moulin façonne des sculptures poétiques et féeriques. On vous emmène faire sa connaissance !

Pouvez-vous nous présenter votre métier d’artiste ?

Odile Moulin: J’ai toujours aimée dessiner et dans un premier temps je me suis formée à la céramique. J’ai été décoratrice d’intérieur puis enseignante en arts plastiques à Paris et Singapour. Je me suis ensuite installée à Pierres en 2009 dans mon atelier, c’est là que j’ai pu commencer à travailler des grandes pièces. Et au fur et à mesure j’ai commencée à exposer, participer aux Journées Européennes des Métiers d’Arts et aussi pris part à des salons internationaux.

Vous travaillez donc la céramique mais aussi le grillage…

C’est ça, je suis passée petit à petit de la céramique au grillage parce que j’en avais fait avec mes élèves par le passé et ça permet de créer des grandes pièces légères et ça présente moins de contraintes que la céramique puisqu’il n’y a pas besoin de cuisson entre autres.

Qu’est-ce qui vous plait le plus dans ce métier de créateur ?

Mon but c’est créer, j’adore enseigner aux élèves mais quand on a la création dans le sang on a envie de ça, de créer. Et puis on a un sentiment de liberté, on voyage, on a beaucoup de demandes différentes, on est très loin de la monotonie ! On peut être quelque part dans le monde et on voyage avec son art. J’ai un lien particulier avec l’Asie et Singapour et j’ai gardé un peu cet esprit asiatique, avec certaines de mes commandes et de pouvoir y faire certaines installations par exemple.

Vous ouvrez aussi votre atelier pour les JEMA…

C’est ça, les visiteurs pourront vraiment voir mon évolution pendant la visite, j’ai d’abord commencé en travaillant la céramique avec le thème des colombes puis en alliant le grillage en créant des arbres et la porcelaine pour les feuilles. Et pour les JEMA, j’aurais une toute nouvelle collection sur le thème du voyage sous-marin, avec beaucoup de couleurs, des baleines, des poissons ou des hippocampes. Ça sera vraiment comme un éventail de mes créations. D’autant plus que ces créations seront mises en vente lors des Journées Européennes des Métiers d’Arts !

L’atelier d’Odile Moulin sera ouvert au public lors des Journées des Métiers d’Arts, samedi 2 et dimanche 3 avril ! Une tombola permettra aux chanceux de gagner une petite œuvre en céramique. https://odile-moulin.fr/

Crédits photos: Sarah Berthe

« Les gens d’ici» : rencontre avec Léa Lemaire, gérante de la boutique de producteurs « Chez Mélïann » à Auneau-Bleury-Saint Symphorien

« Chez Mélïann » c’est une boutique qui ressemble à Léa, sa gérante, chaleureuse et invitant à la découverte de produits locaux sélectionnés minutieusement par Léa, qui s’attache à mettre en avant uniquement des produits « testés et approuvés » !

Présentez-vous en quelques mots…

« Je m’appelle Léa, je suis mariée avec Emeric Lemaire qui a repris la ferme de ses parents, la GAEC du Gué , une exploitation familiale depuis 1929. Pour des raisons de santé j’ai dû arrêter mon métier. Mais, je ne me voyais pas du tout arrêter de travailler, donc on a essayé de trouver une activité « passion » pour que je puisse continuer à exercer. »

D’où est venu l’idée de la boutique notamment le nom ?

« Alors Mélïann c’est l’anagramme des prénoms de mes deux enfants, car tout ça, c’est un peu grâce à eux. La boutique était déjà un projet auquel on pensait depuis longtemps, que l’on voulait faire absolument mais plus tard car mon entreprise de coiffure fonctionnait bien et que je m’y plaisais. Cela a juste été plus rapide que prévu. »

Léa accorde une grande importance à choisir des produits de qualité et dans une logique de production raisonnée. Elle n’hésite pas à faire goûter à ses proches, les produits qu’elle souhaite commercialiser dans sa boutique. Elle se déplace directement auprès des producteurs pour prospecter dès qu’un produit l’intéresse.

« J’aime bien quand les animaux sont traités correctement, je ne suis pas forcément pro-bio mais j’aime quand on met peu de choses et quand il le faut. »

Elle a développé sur son site internet l’option « click&collect » qui permet à des personnes notamment à mobilité réduite de pouvoir avoir accès à des produits locaux sans rentrer forcément à l’intérieur de la boutique. Elle souhaite vraiment que cette option soit davantage utilisée pour que toutes personnes confondues puisse profiter des produits qu’elle propose.

Avez-vous des projets futurs ?

« Alors oui, mais il ne faut pas que je m’emballe de trop parce qu’il faut que je puisse suivre physiquement. En revanche, je mets beaucoup de nouveautés, je prospecte souvent de nouveaux producteurs. Les produits ne sont jamais placés tout le temps au même endroit, chaque semaine ils peuvent être placés différemment. La boutique est tout le temps en mouvement ! »

« Pour les projets futurs, je vais mettre à disposition une terrasse dès que les beaux jours seront là. Les personnes pourront déguster des produits disponible en boutique ! Notamment des glaces bretonnes qui sont réalisées de A à Z par un producteur et qui proposera également des bûches pour l’hiver prochain. Je vais aussi proposer des planches de charcuteries et de fromages que les personnes pourront déguster sur place tout cela dans un esprit de convivialité. Bref les idées ne manquent pas ! »

N’hésitez pas à venir à faire un tour chez Mélïann !

7 rue d’Esclimont
Gué de Bleury
28700 Auneau-Bleury-Saint Symphorien

Ouverte le vendredi de 16h à 19h30 et le samedi de 9h30 à 14h

Vous pouvez retrouver l’option « Click&Collect » sur son site internet https://meliann.fr/, avec tous les produits qu’elle propose.

Les Pressoirs d’Epernon, un lieu historique d’envergure

Revenons un peu sur l’historique…

Tout commence grâce à la Reine Bertrade de Montfort, comtesse d’Anjou et reine des Francs qui a demandé à faire construire la salle des Pressoirs.

Elle a servi à l’époque de cellier pour les Dames de Haute Bruyère venant du prieuré de Haute Bruyère qui a été fondée au 12ème siècle par Amaury III de Montfort, seigneur d’Epernon, non loin de Saint Rémy l’Honoré.

Ces dames avaient le monopole du droit de minage à Epernon, plus précisément de la mesure des denrées, graines et légumes de la ville.

Pour cela, la salle était munie d’un minot, grand récipient en bois contenant 35 448 litres, ainsi que de deux pressoirs en bois qui servaient au pressage des raisins de vigne cultivé par les habitants, à condition que le 7ème seau revienne aux religieuses.

On peut apercevoir une petite porte, place du Change, en remontant la rue des Aironcelles. C’était le passage des céréales, légumes et raisins. Tout était mesuré dans la salle en ogive. En 1790, au début de la Révolution, l’édifice historique a été déclaré comme bien nationaux et vendu quelques années après à un boulanger pour 7 000 livres. Ensuite en 1845, le bâtiment changea une nouvelle fois de propriétaire mais cette fois-ci, c’est à la commune qu’il revient, elle s’en servira pour créer une école.

Petite anecdote : les vieux pressoirs ont été transformer en planches pour réaliser le plancher de la salle de classe de l’école.

La salle des pressoirs sera classé monument historique le 10 juillet 1926.

Et maintenant ?

La salle des pressoirs est utilisée par la ville notamment pour des manifestations diverses de type culturelles et associatives.

Les caractéristiques architecturales de la salle des pressoirs

Le bâtiment est composé de trois nefs qui est supposé par deux rangées de six piliers. Pour les dimensions, la salle a une longueur de 33m, une largeur de 13,20m et les clés de voûtes dominent à 4,95m du sol. Les piliers portent des chapiteaux octogonaux dont quelques-uns sont sculptés de feuilles.

Les nervures partent du sommet en croisée d’ogives (les ogives désignent des arcs en nervures diagonales qui se croisent) qui soutiennent la voûte. Le matériau qui a été utilisé pour construire le bâtiment est bien évidemment le grès typique de la région.

Pour rappel : le grès est une roche sédimentaire dure formée de sable dont les grains sont unis par un ciment.

Vous avez la possibilité de venir voir les pressoirs à travers une vitre sans être accompagné d’un guide. Un interrupteur se trouve sur votre droite pour illuminer la pièce et observer l’architecture.

« Les gens d’ici »: Cyrille et Céline Benard propriétaire du restaurant « Le 28130 » à Yermenonville

Cyrille et Céline nous accueillent dans leur tout nouveau restaurant qui a ouvert ses portes à Yermenonville, le 28130 ! Véritable lieu de vie de la commune, un restaurant prônant les produits locaux, une épicerie en lien direct avec les fermes locales et un relais poste qui rend bien des services aux habitants. Partons à leur rencontre !

Quels sont vos parcours ?

Cyrille « J’ai toujours été dans le monde de restauration, 28 ans que j’en fais, et une activité d’événementiel aussi de manière transversale»

Céline « Je viens du monde de la coiffure et j’ai fais une pause parce qu’on a eu 3 enfants, le souhait de reprendre une carrière professionnelle est devenu petit à petit de plus en plus présent. Et l’opportunité de reprendre ce commerce s’est présentée et on a tout de suite vu le potentiel qu’il avait. En parallèle, je m’implique beaucoup dans la vie associative en étant présidente de l’association de parents d’élèves de Gas Si tu aimes ton école. »

Vous avez ce côté restaurant mais aussi l’épicerie et le relais poste…

Cyrille et Céline « Avec l’épicerie on prône la localité, elle est vraiment dédiée aux producteurs locaux donc on parle de 99% des produits qui viennent de fermes locales. Des plats à emporter sont aussi disponibles à l’épicerie. On se positionne vraiment comme un commerce multiservice, avec le bureau de poste, le pain et les viennoiseries qui sont cuites sur place. Ça rend service à beaucoup de personnes qui sont très contentes de pouvoir venir chercher leur pain à pied. Les personnes peuvent aussi très bien venir prendre un café le matin ou venir boire un verre l’après-midi ou après le travail par exemple, puisqu’on dispose d’un espace bar-lounge. Et avec le restaurant on essaye de créer un cercle vertueux avec des produits frais et locaux ! »

Qu’est-ce qui vous a motivé à vous installer sur le territoire ?

Cyrille « C’est d’abord une question d’utilité qui nous a amenés ici puisque avec la naissance des enfants il nous fallait passer d’un appartement en Île de France à une maison plus confortable et donc nous excentrer. Et on est très content d’avoir pu s’installer ici ! »

Céline « On était aussi très déçu de voir ce bâtiment et ce potentiel ne pas trouver quelqu’un avec l’envie et l’expérience de donner vie à ce lieu, qu’on s’est projeté dessus et qu’on s’est proposé pour le reprendre. »

Avez-vous des projets ?

Cyrille et Céline« On a vraiment comme envie de faire du 28130 un lieu de vie pour la commune et celles alentour, avec l’aménagement de la terrasse pour y organiser des concerts et des spectacles. On envisage aussi de faire des soirées à thème une fois par mois avec un menu, une ambiance musicale, une décoration du restaurant en rapport avec le thème. On peut aussi mettre à disposition le restaurant pour des réceptions, mariages et autres.»

Nous remercions Cyrille et Céline de nous avoir accueilli dans leur restaurant !

Le restaurant est ouvert du lundi au jeudi de 8h à 18h30 et du vendredi au samedi de 8h à 22h L’épicerie est ouverte le lundi de 15h à 18h, du mardi au vendredi de 7h à 11h et de 15h à 18h30 et le samedi de 7h à 11h et de 15h à 17h

https://le28130.eatbu.com/?lang=fr

Partons à la découverte de l’Eglise Saint-Lô à Bréchamps

Vous avez sans doute déjà aperçu cette silhouette remarquable lors de petites balades dans le charmant village de Bréchamps, ce clocher fin parsemé de briques. Suivez-nous pour en apprendre un plus sur cet édifice !

La paroisse de Bréchamps construite au XIIIème siècle était composée d’une petite église pouvant accueillir ses 49 paroissiens. Pendant toutes ces années, l’église a subi moult agrandissements et rénovations surtout lors du dernier siècle  lui donnant ainsi son apparence d’aujourd’hui.

Concernant les modifications on peut y retrouver :

  • le remplacement du petit clocher en bois par le haut clocher connut de tous
  • l’ajout de 2 chapelles de chaque côté du chœur
  • la transformation des ouvertures en fenêtres néo-gothiques et le remplacement des anciens vitraux par des neufs.

On peut retrouver au sein de l’église, la crypte, située sous la chapelle Saint-Joseph, accessible par un escalier. On peut observer aussi, le chemin de croix, les différentes statues mais aussi des tableaux donnés par la famille Rogemont. De magnifiques motifs décoratifs ainsi que des vitraux datants de 1883 sont observables au cœur de cet édifice.

On discerne aussi plusieurs histoires sur les vitraux dont l’histoire de Joseph et ses frères dans la chapelle Saint Joseph, Les mystères de Rosaire dans la chapelle de la Vierge, les 5 mystères joyeux/douloureux/glorieux.

A savoir que l’église possède aussi un vitrail du XIIIème siècle classé aux monuments historiques en 1928 qui proviendrait de l’église détruite de l’ancienne abbaye de Coulombs.

« Les gens d’ici »: Laurence et Thibaut d’Extra Brut à Nogent-le-Roi

Ils viennent d’arriver dans le paysage de Nogent-le-Roi, vous avez déjà peut-être même profité de leurs conseils sur le vin ou de leurs planches à partager entre amis. Partons donc à la rencontre de Laurence et de Thibaut !

Quel est votre parcours ?

Laurence: « Native de Chartres, je suis parti ensuite sur Paris pour entrer en école hôtelière, et après mes études j’ai mené ma route sur Paris dans l’hôtellerie de luxe durant 22 ans et qui découle maintenant sur une installation à Nogent-le-Roi» 

Thibaut: « Un parcours un peu différent de mon côté ! Natif de Nogent-le-Roi, d’abord professeur d’EPS et maintenant maître de conférences sur la formation des enseignants à l’université de Lille, rien ne me prédisposait à ouvrir ce type de concept si ce n’est ma passion pour le vin !» 

Qu’est-ce qui vous plaît dans votre métier ?

Laurence et Thibaut: « Nous avions un profond désir d’ouvrir une cave à vins en biodynamie*, mais il y avait également le potentiel pour ouvrir 4 suites meublées juste au-dessus de la cave à vin. Ce qui nous intéresse beaucoup c’est de pouvoir créer un concept hybride alliant l’hébergement, la cave ainsi que le bar, une sorte de lieu de vie où locaux, entrepreneurs, vacanciers peuvent se retrouver ! » 

Quels sont vos projets ?

Laurence: « Nous avons ce projet d’hébergement qui va se concrétiser d’ici fin mars. Nous aimerions offrir aux touristes des prestations hôtelières (petit-déjeuner, service ménage)en étant quasiment sur des apparts ‘hôtel avec une kitchenette pour lui laisser le libre choix soit de se faire à manger chez lui mais aussi la possibilité de venir manger à la cave et profiter du bar à vins ou en proposant des dégustations privatives par exemple. » 

Thibaut: «Nous proposons des dégustations thématiques prévue une fois par mois. Certaines très classiques comme les dégustations de grands vins blancs par exemple et d’autres, plus énigmatiques comme Surprise Party où on va venir un peu plus travailler les sens avec des dégustations à l’aveugle. » 

Nous remercions Laurence et Thibaut de nous avoir accueilli dans leur boutique !

https://www.cave-extrabrut.com/

*L’agriculture bio-dynamique est une agriculture garantissant la santé du sol et des plantes pour procurer une alimentation saine aux animaux et aux hommes.

Découverte exclusive : L’église Saint Rémy à Auneau

Le promeneur ne peut être qu’attiré par les murs ocre de cette belle église qui n’est malheureusement ouverte que très rarement.

L’équipe de l’Office de tourisme a eu la chance de pouvoir pousser la porte et découvrir l’intérieur de cette belle église. Nous partageons cette visite avec vous…

En l’absence d’archives antérieures au 13e siècle, on ne peut indiquer avec certitude la date de fondation de l’ancienne église paroissiale d’Auneau. de même, on ne peut préciser dans quelles circonstances et à quelle époque cette église fut placée sous le vocable de St Rémy.

C’est un édifice roman, inscrit à l’inventaire des monuments historiques, dont la construction doit remonter pour l’essentiel aux XIe et XIIe siècles. Elle fut érigée à l’emplacement du premier sanctuaire chrétien, prés de l’ancienne fontaine druidique.

De cette fontaine, il ne subsiste aujourd’hui, que le bassin accolé au mur nord de l’église.

En 1242, il y a à Auneau, 2 églises et une chapelle. L’église paroissiale St Rémy, celle de St Nicolas du prieuré et la chapelle St louis du château.

L’église St Rémy était donc, jusqu’à la Révolution, et cela depuis des siècles, l’église paroissiale d’Auneau.

Ce qui fait l’originalité de cette église est son ensemble de peintures. Tous les murs ou presque, de l’intérieur de l’église ont reçu entre 1866 et 1868 un décor d’inspiration néogothique dans l’abside et néo-Renaissance dans la nef. Cet ensemble surprenant et étonnant, souffre énormément de l’humidité par remontées capillaires. Malgré des reprises postérieures à la Première Guerre mondiale, il possède une certaine cohérence et mériterait d’être étudié et mis en valeur.

Les peintures furent exécutées par des artistes de Tours : Mr le Comte Galembert et Mr Dubois. C’est comme un grand catéchisme en images. On y retrouve:

  • dans la nef, les dix commandements
  • sur le mur du fond, les commandements de l’église
  • sur le mur collatéral droit, le symbole des Apôtres
  • sur le mur collatéral droit, les 7 sacrements

L’élévation de la chapelle nord est soulignée par l’élévation des contreforts, placés aux angles et du côté est; une seule fenêtre tardive à deux lancettes surmontées d’un oculus (lucarne avec différentes formes) l’éclaire de ce côté. Dans le comble a été ouverte au XVIe ou au XVIIe siècle une lucarne.

La fontaine Saint-Maur fut de tout temps et jusqu’au début de ce siècle un lieu de pèlerinage où goutteux et paralytiques se rendaient en foule pour implorer leur guérison. L’église paroissiale dédiée à l’évêque de Reims fut assez curieusement un lieu de pèlerinage très fréquenté en l’honneur de Saint-Maur.

L’eau de la fontaine qui court au fond d’un petit bassin contre le mur nord de l’église était notamment réputée pour guérir les paralytiques. On y venait la veille et la nuit de la Saint-Jean (24 juin) boire son eau. Les fidèles dormaient dans le cimetière, à même la terre ou sur les pierres tombales, entassés les uns sur les autres, dans une promiscuité qui devait se révéler fort incommode.

Cette église mérite vraiment d’être plus accessible au public. Les services et élus de la Mairie travaillent dans ce sens à la fois pour réaliser les travaux nécessaires à sa conservation mais aussi pour y animer des évènements qui permettraient au plus grand nombre de l’admirer.

Nous remercions vivement Fabienne Hardy, adjointe à Auneau Bleury St Symphorien en charge du patrimoine et du tourisme, Hervé Bastien, directeur de l’Espace Dagron et François De Oliveira directeur des services techniques pour cette visite.